il a dit : » Allah n’est pas au dessus de la république ».
Ils ont parlé d’amour dans leurs chansons, dans leurs films et series...
Ils ont parlé de l’art dans leurs musées, dans leurs galeries, et ont sculpté des statues de plus en plus grandes, ils en ont dédié des festivals.
Ils ont parlé de l’amitié dans leurs bars, dans leurs soirées, sur des sites dédiés pour la trouver.
Ils ont parlé de la civilisation dans leurs écoles et dans leurs livres, dans leurs lois ils l’ont érigé.
L’amour les a rendu malheureux, ils se sont enivrés, trompés, trahis, et ont brisés les cœurs, ils l’ont appauvri a quelque chose de charnel, de commercial, à quelque chose qui prend naissance, qui s’oubli, qui s’interrompt.
Ils ont fait de l’art une névrose, et ont trouvé dans l’abus et la transgression une certaine forme de créativité, un enrichissement qui a dénaturé la beauté des choses. Ils ont oublié d’où il venait, ce qui nous inspirait, ils ont dessiné et décrit la grâce en l’occultant. Ils ont vulgarisé les corps, les âmes, et produit sur l’immoralité, pour le divertissement, au nom de l’art et la culture.
Ils ont divinisé les artistes, les poussant à ce qu’on ne peut faire de plus décadent.
Ils ont fait de l’amitié, une pseudo camaraderie, en faisant passer les bons moments pour du bonheur, laissant la dépression les ronger une fois la porte fermée. Ils ont perdu la profondeur de la réelle amitié. Ils se sont lassés de leurs premiers amis, leurs parents, en les laissant dans des mouroirs, se donnant bonne conscience de temps en temps, dévoilant les histoires intimes dans leurs journaux, leurs livres, les réseaux. Leur bonheur égoïste et plénitude éphémère a consommé toute trace de pleine alliance.
Ils ont fait de leur civilisation, une espèce d’élite, une machine jamais rassasiée qui ne reconnaît que les riches, les diplômés, les bien-naissant, qui pille et tue, méprise ceux qui oseraient les défier, sous prétexte de sécurité. Ils ont demandé aux gens de choisir entre eux et Celui qui les a créé, qui a créé l’amour, l’amitié, l’art, les civilisations. Ils ont détruit ces plaines, produit et jeté, sans jamais se soucier, vendu et éventré, ce qu’ils appelaient jadis la moralité.
Ils ont rejeté l’autre, lui imposant cette nouvelle idée de la civilisation.
Quant à nous ? Et je l’espère de tout mon cœur:
Nous avons appris l’amour auprès d’Allah. Inconditionnel et intemporel, dans l’obscurité ou la lumière et sans fioriture, des notre premier battement de cil, et à chaque battement de notre cœur Il nous a aimé, avant même que nous ne prononcions une seule prière. Avant même que notre mère ne sache notre présence dans ses abîmes. Sans jamais se lasser de nos demandes de pardon même après l’avoir trahis et avoir transgressé, comme aucun fou d’amour ne le pourrait. Et au dessous de cette amour, Il nous a encore permis d’aimer, d’être aimés, par une multitude de personnes et d’êtres, sans crier à l’exclusivité, mais par Miséricorde, et pour éviter d’être brisés, attristés et déçus, Il nous a rappeler que notre amour pour Lui est unique et incomparable à celui pour les autres.
Nous avons appris l’art, les couleurs et les sons, la beauté de la voix, des formes auprès d’Allah, dans chaque petite chose, à chaque pas, de tous nos sens, sans qu’il ne soit monétisé, ne trahissant jamais la pureté originelle, et dénué de tout vice, un art qui n’est pas malsain ni issu de tortuosité humaine, cet art ensuite qui nous inspire à écrire, fabriquer, inventer… Pour mieux rêver.
Nous avons appris l’amitié auprès d’Allah, à travers ses histoires véridiques, une amitié entre Lui et ses prophètes, ces femmes qui s’en sont nourries, et nous avons pactiser, dans la loyauté, sans trahir, par ce qu’il y a de plus important, sur une base sacrée, auprès de Celui qui ne dévoile aucun secret, qui ne fait jamais ressentir la honte, ou le doute… qui dirige vers d’autres âmes toutes attachées par cette amitié divine, qui ne se séparent que lorsque la limite est imposée.
Une amitié qui nous pousse à l’invoquer lors des plus durs et plus beaux moments… une amitié faite d’épreuves et de punition, pour nous dire comme on aimerai qu’un ami nous dise : « où vas-tu ? Restes près de moi! »
Nous avons appris la civilisation auprès d’Allah, à nous comporter, à nous civiliser, à nous instruire, quand Allah nous a sommé de LIRE ( iqra) puis d’obéir, et de ne pas nous diviser. Il nous a appris à enterrer nos morts, à ne pas oublier l’affamé, Il nous a montré comment nous marier, comment ne pas briser le serment. Comment nous purifier, comment voyager, comment établir la justice et comment ne pas trahir la pesée. Il a érigé les cités, fait détruire celles qui répandaient la misère, et Il a pris soin de tout nous raconter pour que nos choix soient mesurés.
L’ingrat insignifiant a demandé de choisir ce qui est incomparable, sous le regard de celui qui nous a tout donné.
Toutes les louanges vont vers Lui, les plus beaux noms et attributs, envers Celui qui patiente en regardant l’insignifiant parler de Lui.
Puisse Allah être loué pour ce que nous avons la miséricorde de voir de Lui, et nous rendre compte de la Pauvreté, déchéance humaine, sécheresse spirituelle dans laquelle est celui qui dit: « Allah n’est pas au dessus de la république ».
« Il n’ont pas estimé Allah comme Il devrait l’être alors que le jour de la résurrection Il fera de la Terre entière une poignée et les cieux seront pliés dans Sa main droite. Gloire à Lui ! Il est au-dessus de ce qu’ils Lui associent »