Féminisme et Équilibre Social : Choisir Entre Revendications féministes ou Retour aux Principes prophétiques

Féminisme : Revendications profondes ou Réactions ?

Les mouvements féministes ont connu 3 principales vagues, la première vague féministe a surtout été centrée sur des questions juridiques, politiques et sociales de base concernant les droits civiques des femmes. Mais depuis les premières manifestations de la deuxième vague féministe des années 60, après la Seconde Guerre mondiale où les femmes ont du largement contribué à l’effort économique, l’attention des féministes s’est principalement concentrée sur leurs droits sociaux, économiques et sexuels ainsi que l’émancipation de la subordination aux hommes. Cependant, ces revendications ne se sont jamais vraiment penchées sur la compréhension des mécanismes profonds qui sous-tendent ces principes, ni sur une remise en question directe des fondements sociaux des systèmes politiques et familiaux dans lesquels les femmes ont évolué. En observant les figures emblématiques du féminisme, telles qu’Angela Davis dans les années 70, Anita Hill, dans les années 90 ou encore les leaders du mouvement #MeToo comme Tarana Burke et les personnalités d’Hollywood de 2006 ( nous reviendrons sur ces figures et leurs rôles dans des articles prochains insha a Allah) jusqu’à notre époque, on remarque que le mouvement semble souvent répondre à des événements spécifiques, prenant la forme d’une philosophie réactionnaire.

Lorsqu’elles abordent l’éducation, il s’agit avant tout de réformer les actions et comportements, plutôt que de comprendre ou remettre en cause les mentalités profondes. Il est aussi important de noter l’influence communiste de ces mouvements, qui suggère aussi des aspirations politiques importantes, mais cela sera abordé dans un autre article avec l’introduction des mouvements sociaux, insha a Allah.

L’approche féministe actuelle : Une lutte contre la hiérarchie plutôt que contre l’injustice

Quand on se penche sur les principales revendications, qui sont la liberté totale des femmes, leur droit de regard sur les affaires sociales, et l’égalité avec les hommes, on se rend compte qu’il existe aussi une volonté de déconstruire le patriarcat, perçu comme la source du problème féministe, jugé comme institutionnalisé. Pourtant, est-il possible de voir le patriarcat comme autre chose que de la domination? Pourquoi pas comme la protection des femmes menée par une hiérarchisation salutaire, à l’image des structures d’entreprises.

En Islam, par exemple, Allah place la société sur un fondement spirituel, et cette structure patriarcale n’est pas une domination de l’homme sur la femme, mais un patriarcat providentiel, et bienveillant, qui permet à la femme de s’épanouir sans porter le fardeau des responsabilités sociales ou économiques. Comme le Coran l’énonce dans le verset 4:34 : « Les hommes sont les responsables des femmes, en raison de ce qu’Allah a attribué à certains d’entre eux sur d’autres, et en raison de ce qu’ils dépensent de leurs biens. ». Ce verset montre la responsabilité des hommes dans la protection et le soutien des femmes, et non dans leur domination, mais impose une hiérarchie qui va dans l’intérêt des femmes.

En revanche, les féministes contemporaines répondent aux violences et aux inégalités qu’elles subissent en demandant la suppression de cette hiérarchie, en formulant des revendications, plutôt que de chercher à remettre en question le fondement même de l’humanité et ses relations, en abordant ces injustices non pas sous l’angle du patriarcat, mais de l’injustice inhérente à certains comportements humains. Simone de Beauvoir, dans Le Deuxième Sexe, souligne que « On ne naît pas femme, on le devient », suggérant que les rôles de genre sont socialement construits et ne sont pas une donnée biologique. Plutôt , un retour à un cadre spirituel divin pourrait rétablir une hiérarchie fondée sur le respect mutuel et non sur l’oppression ou la lutte de pouvoir.

La dépendance féminine : Un faux problème ?

Si la dépendance est la bête noire des féministes, la question est pourtant de savoir pourquoi la dépendance est-elle devenue un problème ? Depuis quand la dépendance des personnes âgées, des enfants, des femmes, mais aussi des hommes qui ont besoin des femmes, devrait-elle être perçue comme une problématique ? N’est-ce pas l’influence du libéralisme, de l’individualisme, qui pousse certaines féministes à considérer la dépendance des femmes (leur besoin des hommes) comme un enjeu à résoudre ? Comme l’affirmait Betty Friedan, figure emblématique du féminisme des années 60, dans The Feminine Mystique : « La femme au foyer est celle qui est la plus opprimée ». Pourtant, il est essentiel de souligner que les structures patriarcales, dans le cadre des sociétés traditionnelles, ont souvent protégé les femmes des fardeaux économiques. Loin d’être un modèle d’oppression, ces structures étaient un filet de sécurité social et économique.

Ce qui oppresse la femme n’est pas la dépendance de l’homme, mais la dépendance de l’homme mauvais. Et c’est ce sur quoi il faut travailler, comme on travaille a non pas briser le mariage en tant qu’institution parce qu’il existe des mauvaises expériences, mais plutôt de trouver le bon époux. Toujours dans ce registre, des féministes elles-même appellent les hommes à protéger les femmes, notamment Roxane Gay, une autrice et militante féministe. Dans son livre Bad Feminist, qui parle de l’importance de la solidarité masculine envers les femmes pour garantir leur sécurité dans l’espace public. Elle soutient qu’il est crucial que les hommes participent activement à la protection des femmes et qu’ils ne se contentent pas de regarder ou d’ignorer les agressions qui se produisent. On se rend compte alors que l’indépendance semble un principe bancale souvent contradictoire.

Il est évident qu’il existe des inégalités et des oppressions envers les plus vulnérables, y compris les femmes. Mais il est essentiel de conscientiser les peuples à revenir à des fondations religieuses et divines, où la crainte d’Allah, et le bien pour la communauté, qui font opposition au matérialisme et à la divinisation de l’ego, pourrait remplacer la quête de l’indépendance par rapport au système patriarcal.

Dans cette optique, certains mouvements féministes qui prônent la fluidité de genre et rejettent la science biologique et cognitive semblent nier le fait que les femmes ont des besoins spécifiques inhérents à leur nature. Comme l’énonce le Coran dans le verset 2:228 : « Et les femmes ont des droits égaux à ceux que les hommes ont sur elles, selon la bienséance. Mais les hommes ont une supériorité sur elles. » Ce verset montre que l’Islam reconnaît une complémentarité entre les sexes, fondée sur des droits et devoirs mutuels. Les féministes contemporaines, en réclamant une égalité stricte, oublient souvent cette dimension complémentaire des relations humaines.

  • Le véritable problème : La dépendance envers les mauvais humains.

Il est évident que, bien que les agressions sexuelles contre les femmes soient perpétrées par des hommes, la justice pour les femmes face à ces oppressions ne pourra se concrétiser que si les hommes adoptent des attitudes et des réformes profondes. C’est d’ailleurs aussi ce que suggère Simone de Beauvoir toujours dans son oeuvre «  le deuxième sexe » : « Le problème de la femme a toujours été un problème d’homme. »qui signifie selon elle que les hommes doivent changer leur mentalité pour parvenir à une véritable égalité. Cela relève la réalité de cette fausse indépendance, car elle dépend finalement de l’évolution de la stature des hommes, et donc les femmes en restent toujours liées.

Ce qui serait plus pertinent, c’est une réforme des hommes dans leur relation avec Dieu, plutôt que dans leur relation avec les femmes. Une telle réforme n’aurait pas seulement des répercussions sur les femmes, mais également sur tout : l’environnement, la consommation, la parentalité, la morale et l’éthique. En cultivant une crainte révérencielle de Dieu, les hommes pourraient adopter une attitude sincère et respectueuse envers les femmes. Dans le Coran, Allah dit : « Et comportez-vous envers elles (les femmes) avec bonté » (4:19). Ou encore :« Les croyants qui ont la foi la plus parfaite sont ceux qui ont le meilleur comportement, et les meilleurs d’entre vous sont ceux qui sont les meilleurs envers leurs femmes. »(Sunan Ibn Majah, Hadith 1978) Ce verset rappelle l’importance de la bienveillance dans la relation conjugale, ou encore «  Quiconque œuvre de manière juste, qu’il soit homme ou femme, tout en étant croyant, nous lui ferons vivre une bonne vie, et nous les récompenserons selon leurs meilleures actions. »16:97,  suggérant que la justice permet l’harmonie et mène à une vie meilleure. Elle concerne d’ailleurs pas uniquement les hommes mais l’humanité en règle général. La réforme des femmes quant à elle, permettrait de comprendre les mécanismes masculins, leur statut, et les droits qu’ils possèdent dans leurs rôles.

  • Les solutions préventives sont meilleures que la guérison des conséquences.

Par ailleurs, bien qu’il soit souvent exprimé dans les sociétés contemporaines que personne ne doit  chercher à justifier les agressions par les comportements des femmes (ex. : « C’est parce qu’elle est mal vêtue qu’elle a été agressée », ou « elle se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment »), cela n’exclut pas la remise en question de nos us et coutumes, mais aussi l’importance de comprendre la nature masculine de l’attirance pour les femmes et les déviations qui peuvent en découler.

En ce sens cela a été un concept exploré dans une étude menée par Geary, chercheur et psychologue renommé américain en 2004 qui concerne les comportements sexuels impulsifs. L’étude suggère que les hommes, en raison de leurs désirs reproductifs biologiques, peuvent éprouver une attirance accrue pour les femmes sur une base quotidienne, non seulement dans un contexte de reproduction, mais aussi de manière impulsive, influencée par des signaux visuels et comportementaux.

Dans nos sociétés où la sexualisation est omniprésente, la stimulation sexuelle est faite en permanence, et où la nudité est banalisée, il existe une incohérence avec l’exigence faite aux hommes de contrôler leurs désirs et de respecter les femmes. Il est crucial de bâtir des sociétés fondées sur des valeurs profondes de foi et d’engagement, tout en étant honnêtes sur la nature humaine des hommes et des femmes. Au lieu d’effacer ou de modifier les genres, il est essentiel de remettre en question le libéralisme comme modèle sociétal ou la création des mouvements comme le féminisme pour lutter contre les conséquences des structures sociales actuelles. Il est d’ailleurs assez surprenant qu’aucune étude scientifique détaillée et renommée n’ait été établie quant a ces questions, liant les comportement addictifs et sexuels ( pornographie, nudité, promiscuité) avec les violences sexuelles.

Ce manque de travaux reflète la volonté des gouvernances à ne pas remettre en question ces industries, ces libertés empoisonnantes, principalement liées au capitalisme, pour préférer voir proliférer des organisations de droits humains, qui viendrait soigner des maux ancrées dans la société issues de ces industries.

Finalement, on se rend surtout compte que les revendications féministes de notre époque, s’attardent encore et toujours à commenter les comportements des hommes en surface, quand L’islam nous propose la réforme profonde, de l’humain, qui a pour conséquence une vie permettant d’établir des liens sains, un environnement propice au respect.

  • La nécessité : Revenir à des principes religieux.

Dans les textes religieux, notamment le Coran, Allah aborde lui-même les attirances et promeut des solutions, des attitudes à privilégier « Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de préserver leur chasteté et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît. »(Sourate 24, verset 31), mais aussi relate les inégalités sociales, et les dénonce, telles que les pratiques répréhensibles des enterrements de bébés filles et les attitudes négatives face à la naissance d’une fille: « Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux une fille, il se cache des gens à cause du malheur qu’on lui a annoncé, [se demandant] s’il doit garder cet enfant malgré la honte ou l’enfouir dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement ! » 16:58-59.

Il met également en avant les droits des femmes, leur droit de choisir leur époux à travers son prophète Muhammad ( paix et bénédictions sur lui) : « Aucune femme ne doit se marier sans son consentement. »(Sahih Muslim, Hadith 1419), ainsi que la liberté qui leur est attribuée. Dans le verset 2:228, Allah rappelle aussi : « Et les femmes ont des droits égaux à ceux que les hommes ont sur elles, selon la bienséance. » Cependant, dans sa sagesse divine, Allah établit aussi un cadre pour ces libertés. Par sa science, il définit des limites et impose des différences de traitement et de droits, en lien avec la condition fondamentale de la femme. Il ne s’agit pas d’égalité au sens strict, mais d’équité et d’équilibre.

Plus que cela, Allah a été le protecteur des femmes par excellence dans la sourate Al Mujadila, quand Il a prit la défense de Khawla bint Tha’labah injustement traitée par son époux:  « Allah a entendu la parole de celle qui discutait avec toi au sujet de son mari et se plaignait à Allah. Allah entendait vos échanges. Allah est Audient, Clairvoyant. » En réponse à cet incident, Allah a ordonné que l’homme doive expier ce geste en libérant un esclave, ou en jeûnant, ou en nourrissant des pauvres. Cela rétablit la dignité de la femme et montre que l’insulte et l’abus verbal envers elle sont inacceptables dans l’Islam.

Aussi dans le domaine économique, aucun texte islamique ne s’oppose au travail des femmes, mais il l’encadre, tout en attribuant des rôles spécifiques. Le Coran met un accent particulier sur l’importance de prioriser ses activités, et l’éducation, l’importance de la famille sur toutes les autres institutions, notamment en exaltant le rôle de la femme en son sein et en mettant en avant l’importance du mari comme protecteur et défenseur de ses droits et en incitant les femmes a l’obéissance et à servir au mieux le pourvoyeur et le gardien de la famille « Si je devais ordonner à quelqu’un de se prosterner devant quelqu’un, j’aurais ordonné à la femme de se prosterner devant son mari, en raison des droits qu’Allah lui a donnés. »(Sunan Ibn Majah, Hadith 1853).  En Islam, le travail domestique n’est pas décrit de manière exhaustive, car Allah prend en compte les différences entre les familles, les conditions physiques des individus, ainsi que le statut social. Bien qu’il souligne l’importance de la femme en tant que mère, Allah lui accorde la liberté de choisir si elle souhaite allaiter ou non, tout en respectant ses conditions physiques et ses préférences, mais en le lui suggérant sur une durée spécifique. Il reconnaît aussi le rôle de la famille élargie, comme la nourrice, et souligne la participation de la collectivité au développement de l’enfant, comme dans les textes qui font référence aux liens familiaux, ou encore à l’importance de la bonne fréquentation.

En ce qui concerne des aspects tels que les témoignages, le divorce, l’héritage ou les pouvoirs décisionnels, des limites et des dispositifs spécifiques sont également présents. Ces dispositions sont souvent critiquées par les féministes comme étant oppressantes et restrictives. Toutefois, elles permettent à la femme de se libérer de rôles accablants et de respecter la réalité de sa nature. Ces règles visent à créer un équilibre entre les droits et les responsabilités, en harmonie avec la nature humaine.

Les traits masculins souvent décriés comme toxiques par les féministes, restent pourtant un mécanisme de protection de l’homme, qui ne lui empêche pas la bienveillance. Souvenons-nous de nos modèles comme ‘Ali ibn Abi Talib connu pour sa jalousie et son comportement envers Fatimah.

Les textes regorgent d’exemples  décrivant la piété et la délicatesse des femmes pieuses, tentant de ne pas mettre à mal leur époux dans leurs traits masculins, ainsi que la bienveillance et l’amour des compagnons envers leur femme.

Tout cela nous amène à penser que le système coranique dans lequel évolue la femme, y compris les comportements attendus du mari envers son épouse, constitue déjà un environnement sain et valorisant, suffisant pour l’équilibre social. Ce cadre ne nécessite pas l’intervention du féminisme qui comme le déclare ses leaders, ne cesse de se développer au grès des besoins et des revendications, car il offre un équilibre naturel et juste pour la femme, tout en respectant sa dignité et ses rôles spécifiques au sein de la société. Nous avons plutôt dans l’Islam une conscience religieuse à éveiller, qui permet la sauvegarde de la justice, et qui ne se calque pas aux penchants humains, mais à leur réels besoin définit par Allah lui-même. C’est d’ailleurs Betty Friedan, l’une des figures emblématiques du mouvement féministe, qui dans The Feminine Mystique exprime cette volonté de réapprendre avec le bon prisme, dans un cadre bienveillant son rôle à jouer, via cette célèbre citation:  »Je me rends compte maintenant que je ne savais pas comment être une femme au foyer. C’est un rôle très difficile, et j’ai appris qu’il était essentiel d’accepter cette tâche avec fierté et satisfaction. »

Conclusion

En conclusion, il est essentiel pour l’humanité d’avoir une boussole morale qui ne soit pas guidée par les caprices ou les envies changeantes, mais par les besoins fondamentaux de sa nature profonde, sa nature c’est l’Islam.

Dans le contexte social contemporain, nos plus grands défis résident dans cette évolution constante des idées, des genres et des sensibilités, qui fluctuent au gré des influences extérieures. La société évolue, et avec elle, la morale. Par exemple, dans certains pays, l’âge de consentement sexuel a été abaissé à 13 ans, alors que l’âge légal du mariage a été relevé à 18 ans. Les désirs et passions ont remplacé la morale, et les codes sociaux se transforment en fonction des tendances, les normes changent sous prétexte d’oppression.

Un retour aux législations divines permettrait de revenir à des bases solides, en accord avec la nature humaine fondamentale, tout en respectant la diversité des cultures et des religions. Ce retour donnerait cohérence à la société et placerait Allah au centre, plutôt que les envies et les évolutions individualistes, qui varient non seulement d’une personne à l’autre, mais aussi au sein d’une même personne au fil du temps.

Adopter des principes issus des enseignements prophétiques offrirait aux États des repères clairs, des limites et des cadres nécessaires pour éviter à l’humanité de se perdre. Regarder le monde à travers le prisme d’Allah, plutôt qu’à travers le prisme de mon propre ego et du développement du « moi », permettrait de mieux vivre ce qui est perçu comme des restrictions ou des codes rigides, tout en ayant une vision plus large qui prend en compte les natures neurologiques et biologiques humaines. C’est en partie la raison pour laquelle les mouvements libéraux privilégient des définitions de genre plutôt que de sexe pour définir les groupes identitaires, revendiquant également le droit de ne s’identifier à rien (fluidité, non-binaire, etc.), ainsi que l’idée que les définitions évoluent et ne doivent pas être fixes.Si l’on parle d’oppression à cause des règles, mais que ces règles changent constamment en fonction des frustrations sociales, comment ne pas envisager que des immoralités, comme la reconnaissance de l’inceste, ne soient un jour légalisées ? L’oppression existe toujours dans le fait qu’un individu ne peut pas faire ce qu’il estime légitime, même si cela va à l’encontre de la morale commune.

Le féminisme, tel qu’il est défini par ses grandes militantes, porte certaines revendications légitimes, comme le droit de ne pas être violenter, le droit à l’éducation, le droit à la dignité. Toutefois, il ne répond pas aux questions profondes liées aux racines des problèmes sociaux, qui vont bien au-delà de la seule condition féminine, et ne cesse de s’acharner à une recherche sans fin de droits, de liberté et de l’abolition de toute frustration ou limites. En réalité, ces problèmes sont le reflet de questionnements sociétaux plus vastes. Un retour à la réflexion sur la raison d’être de l’humanité sur Terre, l’adhésion aux messages prophétiques et à son chemin ( Al Manhaj An-noubouwa)  et l’application des textes sacrés permettraient de résoudre ces problématiques de manière plus cohérente et juste.

Cette vision permettrait aussi aux femmes et aux hommes de cesser des guerres de territoires, mais plutôt de regarder vers Allah, afin de s’entraider dans l’accomplissement du bien, en sacrifiant même leur confort, leurs droits, pour l’élévation de l’humanité et pour la rechercher de la satisfaction Divine.(2:207) : »Il y a parmi les gens qui se sacrifient pour plaire à Allah. Et Allah est plein de bonté envers Ses serviteurs. »

Source : Aseela.org